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Etienne De Bie,

​

la courbe de la tête de cheval

‘Je ne représente pas le mouvement,

je le suggère.’

Etienne De Bie aime les formes géométriques. La ligne joue donc un rôle important et se ressent dans son travail . Etienne joue volontiers avec la perspective. Celle-ci n’est pas toujours  juste : il faut mettre le spectateur sur une mauvaise piste, le faire réagir par rapport à la forme et l’interpeller. L’artiste porte une attention et un questionnement tout particulier à la courbe de la tête de cheval. Il s’en dégage une certaine puissance que j'essaie de styliser et de rendre abstraite. Je ne représente pas le mouvement, je le suggère.

L'argile offre de nombreuses possibilités mais il préfère travailler avec la terre appelée “indian stone”- une argile de haute qualité, très résistante et qui présente donc moins de déformations ou de fissures lors de la cuisson. "Pourtant l'argile a toujours quelque chose de mystérieux, d'incalculable. L'ouverture du four est toujours un moment excitant . Bien sûr les erreurs peuvent servir d’apprentissage, l'imprévisibilité de l'argile peut aussi être considérée comme une qualité."

La nature - et certainement le monde du cheval – est une grande source d'inspiration. Une écorce percée par les vers à bois par exemple, sera utilisée pour un moule. Il transforme  ainsi la décomposition en beauté. Il admire le travail du céramiste espagnol Enrique Mestre, qui, comme lui, utilise les formes géométriques.

 

Après un régendat et une carrière comme éducateur dans un internat, Etienne a étudié la céramique à l'Académie d'Aarschot et au SLAC à Louvain. Ce besoin de créativité qui l'a toujours habité, s’est finalement exprimé dans le travail de l'argile.

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